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A toi, Annaêlle,
Mon petit amour de sœur,
Petit à petit, tu as déposé,
Dans ma tête et dans mon cœur,
Les parcelles de ta nature pleine de fraicheur.
Ton esprit débordant d'humour,
De pétulance et de sensibilité,
Est le merveilleux lot que tu m'as laissé.
Tes yeux rieurs, ta voix,
Tout ce qui émanait de toi,
Me comblait de joie.
L'univers que tu bâtissais,
Avec force et dignité,
Etait sans faux semblant,Toujours vrai.
Tu créais autour de toi,
Une ambiance saine, bon enfant.
Me plonger dans ce bain de jouvance,
Etait pour moi, un plaisir immense.
Tous ces moments précieux, passés à tes côtés,
Sont en moi pour toujours,
Comme dans un écrin,
Fermé à double tour.
Dans la splendeur du royaume divin,
Dieu t'a accueilli et t'a libéré
De tous les maux et les mots,
Qui t'ont injustement touché.
Mais, sans atteindre la pureté de ton insouciance,
Que tu as toujours su préserver.
Tu as su garder toute ta candeur.
Mon petit cœur de sœur.
Tu me manques, Annaêlle, je t'aime.
Hava.
10 Juin 2009 © Hava Chalom
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