A D.ieu


Une Flamme s’ est éteinte
Doucement sans faire de bruit
A pas feutre… sans une plainte
Sans avertir … elle est partie…

D’une minceur extrême
Coiffé d’un grand béret
Lentement ses pas l’entrainent
Chaque matin à Chivtéi

C’est à l’Oulpan avec Yaacov
Que je l’ai rencontré
Il discutait avec notre Prof
Partageait notre café

Entendait nos leçons
Nous encourageait
Parlait de ses enfants
Qui n’étaient pas encore mariés.

Nous parlions de l’Iran
Des nouvelles d’Israel
Les Roses d’Ispahan
La Poésie Eternelle

Cher Monsieur Simai
Vous allez me manquer
Vous me manquez déjà
Ainsi qu’à tout Chivtéi


A D.ieu Monsieur le Professeur, je ne vous oublierai jamais



10 Septembre 2011
© Danielle Ferra

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Liste des commentaires (1)


Quelle douceur dans cette évocation. Merci à l'auteur et hommage à celui qui a inspiré ces mots.
brigitte Dyan , le 17 Septembre 2011