DEJA 10 ANS ! DEJA 10 ANS… Déjà 10 années depuis ce très malheureux jour du mois d’aout 2002. Simon, c’était notre pilier, notre renfort contre tous les maux Son sourire, son éternel optimisme, sa gaité permanente, sa confiance ind
DEJA 10 ANS


Déjà 10 années depuis ce très malheureux jour du mois d’aout 2002.

Simon, c’était notre pilier, notre renfort contre tous les maux
Son sourire, son éternel optimisme, sa gaité permanente,
sa confiance indéfectible dans la vie, son amour du prochain,
sa serviabilité, son humeur toujours égale. Tout ça c’était Simon et j’en oublie surement.
Il ne connaissait pas les mots peur, angoisse ou tristesse.
Il était notre rempart et notre forteresse.
Nous n’oublierons jamais son courage face à la maladie et à la souffrance.
Il ne se plaignait jamais, il priait sans cesse. Il y a cru jusqu’au dernier moment.
Il s’est accroché jusqu’au bout.
Mais il est parti, un samedi, le premier jour des slihot.
C’est dire combien il avait fait téshouva pendant ces deux longues années de maladie et il est parti les portes grandes ouvertes vers le paradis qu’il méritait plus que n’importe qui.
Il a appris en deux ans tout ce qu’il lui restait à apprendre dans cette vie.
Et lorsqu’il est parti, il n’a laissé que désolation, consternation, tristesse, puis colère devant tant d’injustice.
La chaise n’avait plus que trois pieds, la maison a perdu ses fondements, tout menacait de s’écrouler…
Et nous nous sommes battus, nous avons pleuré et enfin redressé la tête.
Grace à lui car il nous avait appris tant de choses, comme le courage, la détermination et l’amour de la vie…malgré tout.
Bien sûr, aujourd’hui, comment ne pas jeter un regard en arrière.
Mais nous en avons fait du chemin…car malgré tout la vie continue.
D. merci, nous l’avons reconstitué notre famille et qui ne cesse de s’agrandir, par bonheur.
Il y a 10 ans, nous ne l’aurions même pas imaginé.
Mais voilà les miracles existent. Ils s’appellent les miracles de la vie.
Ma fille a trouvé un très gentil mari, que simon aurait très surement apprécié.
J’ai moi-même trouvé pour la seconde fois, une autre partie de moi-même.
J’ai à nouveau retrouvé mon rempart, mon soutien, ma force contre tous les maux.
J’ai la chance d’être entourée d’une petite famille super formidable
Et même si j’ai au fond de moi le profond et douloureux regret que Simon ne connaitra jamais ses petits-enfants, je sais et je ressens qu’il survit à travers eux lorsque je regarde leurs sourires qui ressemblent étrangement au sien et qui me rappellent en permanence combien il nous manque.
A simon, qui sera toujours dans nos cœurs !!!!!



20 Août 2012
© Marie Brigitte Marciano

Ajouter un commentaire