Jérusalem


Depuis la nuit des temps.
C’est toujours en chantant.

Indépendamment de l’espace et du temps.
Que l’on priait en espérant.

A Pessah, dans chaque foyer, nous implorions
Avec beaucoup de ferveur, d’émotions

Nous chantions, l’an prochain à Jérusalem.
Oh cité vénérée tu sais combien on t’aime.

Personne au monde n’ignore
Que beaucoup de juifs sont morts.

Par amour pour cette belle.
Ils se sont faits rebelles.

Mais voilà que des sans cœur, des ignorants.
Des rapaces, de vils malfaisants.

Veulent la couper, la scinder.
En offrir la moitié.

A des gens pour qui elle n’est rien.
Qui ne lui feront aucun bien.

Ils la laisseront pourrir, puis lentement mourir.
Séparée, du seul peuple, qui lui seul, sait la chérir

Mais Jérusalem est à nous
Et tout le reste on s’en fout



21 Novembre 2014
© Bernard Atlan

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