La princesse et le renard


Il était une fois,
Une belle princesse,
Tendre fille du roi,
Et aimée de l’altesse,

Elle était charmante,
Souriante, gracieuse,
Elle était touchante,
Pleine de vie, rêveuse,

Un jour alors qu’elle se promenait,
Elle rencontra un renard rusé,
Écarquillant ses yeux ; surprise ; elle demanda,
Quel était son nom et ce qu’il faisait là,

Il était si bien fait, doux et familier,
Il paraissait plaisant et si attentionné,
Ses yeux étaient ronds et laissaient à penser,
Qu’il était bienveillant, plein de bonne volonté,

Le renard, joueur, se présenta à elle,
Je suis le maître de cette forêt éternelle,
Et si tu me défies, tu te trouveras vaincue,
Je me nomme Yarkik, et toi, qui es-tu ?

La princesse apeurée lui conta sa mission,
Je ne venais pas dit-elle pour me battre avec toi,
Je suis la fille du roi, tu peux voir ma maison,
Le palais enchanté situé derrière toi,

La princesse dévoila qu’elle venait aujourd’hui,
Pour cueillir des cerises après ces jours de pluie,
Elle s’apprêtait à faire une surprise à la reine,
Avec une confiture de cerises et verveine,

Le renard se tournant considéra la chose,
Un palais ça veut dire richesse et entremets,
Il prépara un plan pour remplir son gosier,
Et se dit que demain sa vie serait plus rose,

Je peux t’aider dit-il à combler ton panier,
Je vais gratter cet arbre et faire tomber les fruits,
En échange permet-moi de te raccompagner,
Afin que tu retournes chez toi avant la nuit,

La jeune princesse, naïve, accepta joyeusement,
La proposition du renard audacieux,
Yarkik fit tomber des cerises des cieux,
Et bientôt il y en eut pour les petits et grands,

En fin d’après-midi ils reprirent leur chemin,
Chantant gaiement ensemble et tapant dans leurs mains,
Arrivés chez la reine, le renard s’infiltra,
Et sans se présenter, vers le troupeau alla,

Il dévora lâchement les brebis hébétées,
Et déroba la reine avec tant de fierté,
Le roi choqué essaya de l’en empêcher,
Mais il était trop tard, les dégâts étaient faits,

Cette histoire voyez-vous, nous apprend largement,
Que de tout personnage on ne peut fidèlement,
Accorder une confiance aveugle et absolue,
Et accepter une aide d’une personne inconnue,

Le monde est plein de gens avec leurs différences,
Et tous ne sont pas dotés de bienfaisance,
Les apparences parfois peuvent mener à l’erreur,
Puis attirer sur nous de désastreux malheurs,

Mais malgré cette histoire ; sachez chers enfants,
Qu’il existe bien des gens beaux et élégants,
Prêts à vous aider sans attendre un retour,
Et à vous soutenir sans vous jouer de tour,

Il suffit de savoir questionner gentiment,
Avant d’accorder son estime aisément,
On apprend ainsi à se laisser guider,
Dans notre propre chemin en toute sécurité.



22 Décembre 2015
© Léa Bokobza

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Très joliment raconté....
Dvora , le 25 Janvier 2016