Bonjour printemps
Hymne à la Paix


Un homme bon est un ami de la paix. Il la veut, la recherche de toutes ses forces.
Il l’inscrit dans le registre de sa mémoire, il l’entretient et la cultive.
Dans ce registre, il inscrit en encre rouge son nom.
Dans les villes, les rues, sur les maisons, il peint son nom.
Il s’en confie totalement .Sur le tableau noir, à la craie blanche, il fait briller son nom.
Sur le sable humide, sur la neige, sur l’herbe, il plante son nom.
Son espoir, son bonheur, sa joie, vit d’elle.
Et dans ses rêves, elle incarne le monde cosmologique.
Depuis des millénaires, les hommes inventent, construisent, déconstruisent, reconstruisent, mais elle demeure le but ultime de leur efforts.
Ils se battent, souffrent, meurent, mais elle vient à leur rescousse.
L’Histoire est noircie de peuples qui se déchirent, s’exterminent, s’annihilent en son nom.
Son credo est moult fois prononcé, par des chefs d’état, des ministres, des hauts-gradés.
Mais n’en jouent -ils pas là, une grande comédie ?
Pax, Pace, Chalom, Salam, Peace, Paz, Friede,
Mir, An, Heiwa, c’est le message universel, espoir de l’humanité.
Paix des Nations, Paix des religions, Paix des langues, Paix des braves, une route unique.
Colombe de la Paix, Maison de la paix, Hôtel de la Paix, Nobel de la paix, on l’invente et on la réinvente.
Symphonie de la paix, orchestre de la paix, merveilleux instruments de paix.
En encre bleue, rouge, verte, noire, violette, pourpre, qu’importe, son nom ne sèche jamais
Au passé, au présent, elle est omniprésente.
Les peuples en proie aux grands malheurs l’exhortent de tous leur cœur .
La Paix dans les cœurs, la Paix dans les paroles, la Paix dans les esprits, c’est l’Atlas du monde.
Le rameau de l’olivier, la « Colombe de la Paix» deux emblèmes universels.
Il faudra qu’un jour, tous les hommes se tinssent la main et communiquent en mode domino son nom.
Il n’y a pas de paix sans liberté, il n’y a pas de liberté sans paix.
Voilà ce que moi juif homme de paix, propose à tous mes frères humains «Chalom», hic et nunc.



16 Avril 2016
© Burt Hann

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