soixante ans de mariage


Sous les beaux paysages de Tunisie,
Marcel Licha et Claudine Lévy,
Deux âmes qui ne savent pas encore,
Qu’elles sont liées jusqu’à la mort,

Deux êtres si différents au quotidien,
Jusqu’à ce que leur chemin forment ce lien,
Une rencontre qui devint éternelle,
Deux êtres qui firent naître ce nouvel appel,

Marcel bel homme fraîchement diplômé,
Sous les conseils de Paul Zérah, rusé,
Se rendit en boutique chez Claudine,
Pour admirer d’un peu plus près sa mine,

Marcel, lunettes de soleil sur le nez,
Ne voulant pas de suite se dévoiler,
Intimidé par notre charmante jeunette,
Ne sut que dire et en perdit la tête,

Il sortit de la boutique, enjoué,
Ravi de cette rencontre inopinée,
Mais notre pauvre Claudine au travail,
N’avait pas vu notre belle canaille,

Alors Marcel alla encore une fois,
Et trouva le courage de faire entendre sa voix,
Dans son esprit ils se voyaient déjà,
Mari et femme dans le quartier d’en bas,

Ils apprirent à se connaître tous les deux,
Et à sortir tels de jeunes amoureux,
Sous les arbres du grand parc Belvédère,
On sentait l’amour dans les brises légères,

Fiancés en novembre cinquante-cinq,
Doux espoirs d’avenir, alors on trinque ?
Mariés en Mars cinquante-six,
Vous voilà de tendres complices,

Vous fêtez à présent vos noces de diamant,
Alors soyons tous là pour ce bel évènement…

Mais j’trouve pas de refrain à votre histoire,
Tous les mots qui m’viennent sont dérisoires,
Votre couple est juste immortel,
Joli portrait d’aquarelle,

Deux êtres qui s’unissent et qui s’aiment, encore,
On vous discerne de force la palme d’or,
Soixante ans après et toujours l’amour fou,
Vos plus belles années sont encore devant vous…



9 Septembre 2016
© Léa Bokobza

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