Bonjour printemps
La feuille de papier


J’ai touché une feuille de papier froissée,
D’où mes idées se sont envolées.
Un vent fort les a clairsemées,
Dans un beau pays, les a plantées.

Les mots sont des grains qu’on sème.
Ils fleurissent et prospèrent quand on les aime.
Ils tissent des songes et des rêves,
Et de beaux esprits, on les prélève.

Le poète est l’artisan éternel.
Qui les crée et les aligne au pluriel
Mais son œuvre est-elle comprise ?
Certains la maudissent, d’autres la chérissent.

C’est un être volant sans ailes
Il guette le monde de sa tourelle
Au besoin, il appelle sa muse à sa rescousse,
Mais il n’y peut rien contre la mort à ses trousses

Durant ses longs jours solitaires
Son esprit fourmille d’idées planétaires
Mais qu’importe, seul le parfum des roses,
A pour lui le secret le plus beau, le plus grandiose.



6 Septembre 2016
© Burt Hann

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