Bonjour printemps
J'aime la mer...


J'aime la mer... Je me souviens encore maintenant,
cela continu à murmurer silencieusement en moi.
Je me remémore cette voix mélodique de vagues qui fouettent incessamment le rivage.
Nous sautions les pieds nus, par-dessus l'écume moelleuse
et rafraîchissante de l'Atlantique tumultueux mais bienfaisant.
Et par-dessus nos têtes, des Goélands libres et relaxés
dessinaient de belles lettres dans le ciel bleu de mes yeux.
C'est cela, la Liberté ! Toujours je la chérirai…
Dans ma ville, le vent chante dans une Lyre dorée,
matin, midi et soir de merveilleuses mélodies, anonymes et langoureuses.
Le vent est un merveilleux chorégraphe au répertoire toujours créatif et surprenant.
Le vent de la mer, le vent de la montagne, le vent du désert, quelle belle fratrie indissociable,
musicale et éternelle. Sur les crêtes sablonneuses des dunes,
il montre ses dons d’architecte à l’esprit imaginatif invisible et universel.
Et dans ses bousculades, on sent parfois une force au pouvoir inachevé.
Parfois, il soulève des nuées noires de sable virevoltantes,
tourbillonnantes, ou spiralées s’abattant soudain comme un aigle sur le macadam.
Alors, chaque jour, ce même refrain berce mon âme d’une impérissable langueur.
Il y a des années, j’ai habité une ville, ou le vent est roi et la mer une reine.
Ce fut là un rêve d’enfant faisant revivre langoureusement ses désirs d’antan.
Alors vit en moi, une ivresse incommensurable et bienheureuse.
La mer, le vent, le ciel bleu d’été, ce sont des joyaux qui pareront toujours mes murs.



18 Juin 2017
© Burt Hann

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