Bonjour printemps
Tristesse


Le couac soudain de notre liaison.
Heurte tristement ma raison
Et je voudrais comprendre pourquoi
Des heures et des jours s’écoulent sans toi.

Toi, tu as peut-être compris
Que quelque chose de moi a peu de prix
Comme un cœur fou de jeune fille
Qui pour un temps s’est éprit d’une brindille.

Mais il faut laisser du temps au temps
Ainsi disait un sage Président.
Et que toi me donnait pour conseil,
Maintenant, seul, que suis-je à chaque réveil ?



5 Octobre 2010
© Burt Hann

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