Insomnie


Et puis mon Monde entier qui se divise en deux,
Tout autour ce n’est qu’Elle, et mon fils au milieu
Quatre heures du matin, quatre heures d’insomnie
Avec pour seul témoin la télé et mon lit

Quelques soldats épars, ou des billes oubliées,
Des odeurs de bonbons, des corn-flakes écrasés,
Des épaules voilées, des salières insolentes
Un coup de main soigné libérant l’ondulante

Je ne vois que sourires, quand je ferme les yeux
L’un des deux est tout tendre, et l’autre malicieux
Mais seul un est acquis, et l’autre à conquérir
Pour l’instant laissez-moi, … je ne veux que dormir !



31 Décembre 2006
© Dan Bigeard
Cercle Des Poètes Juifs

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