A ma fille Kathleen


Lorsque tu n’étais qu’une jeune enfant,
Tu avançais pas à pas en hésitant,
A un ange, souriant,
Tu parlais en dormant,
Tout t’était prétexte à rire,
Et tout le monde pouvait le dire,
Tu étais joviale,
Mais aujourd’hui, tout cela t’est égal,
Et tout le monde pourrait te dire,
Que rien ne m’est prétexte à rire,
Je parle en cauchemardant,
C’est étrange et navrant,
Tu te figes et t’enlises,
Dans les abymes de tes bêtises,
Je ne te reconnais plus,
Et tu m’as beaucoup déçue,
Par tes décisions radicales,
Qui te font du mal,
Dont je paye les conséquences,
Ce dont tu n’as pas conscience,
Tu as brisé ton cursus,
Et ne respectes plus mon rôle de mère,
Je suis une mère affaiblie,
Pour une fille qui brise sa propre vie,
Reprends-toi tant qu’il est temps,
Vois la vie différemment,
Ne prends pas ta mère comme un ennemi,
Mais comme un allier pour la vie !

(Ta maman qui t’aimera toujours.)



29 Janvier 2008
© Shoshana cœur constantinois

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