Silences et frissons
Pourquoi nous bercer de phrases
Quand le soir est si grisant
Et que nos cœurs en extase
S’unissent en se taisant
Quand la nuit est si troublante,
Et quand le rossignol chante
Son plus beau refrain d’amour,
Tous les mots semblent bien lourds.
Le vent confie tant de choses
Aux grands arbres qui frissonnent.
Chaque feuille qui se pose
Est un mot d’amour qui sonne.
Le vent distille sa prose
En poursuivant les nuages
L’amour de ses longs doigts roses
Les fait rougir au passage
Le vent sculpte à son passage
Les vagues qui déferlent
La forme de ton visage
Retombe en gouttes de perles
(Inspiré d’un air d’opérette)
1 Décembre 2009 © Edgard Attias http://www.lavoixdenetanya.fr
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