Une hirondelle passe, quand chez Charlie tout se casse,
Sans que vacarme et bruits de xlaxons ne cessent,
Dans ce Paris, où la populace toujours lasse, passe,
Sans qu’un bruit de rafale vienne perturber le silence.
C’est le dessein de ces gens, pétris de ce savoir faire,
Arrachés désormais à leurs familles, à leurs amis,
Sans que quiconque, ait pris le temps d’un dernier verre,
A la santé, de l’un, de l’autre, tout simplement pour Charlie.
Mais puisque j’y suis, trop beau de s’arrêter en si bon chemin,
Quant à une porte de Paris, manquant de vin et de mets succulents,
Quatre de nos meilleurs, à leurs tours fauchés, à la quête de pain,
En ce jour, où friands de féculents, nous entonnons des chants.
Voilà le destin, de ceux qui un beau matin se sont levés, ici,
Un crayon à la main, là, le désir du Vivre Ensemble, attablés,
Unis, par un désir fou, par un plaisir sans bornes, prêts à emballer Paris,
Ville de lumières, éprise de liberté, au son des clameurs, dans la sérénité.
Gilles AMSALEM (Soisy 95)
